MELVILLE, Herman ŒUVRES, I. Taïpi – Omou – Mardi. La Pléiade ©1997

48.00

Bibliothèque de la Pléiade, nrf 1997. 1 fort volume in-12 (105 x 170 mm), 1488 pages, reliure de cuir souple vert, rhodoïd, étui rigide blanc illustré. Traduit de l’anglais (américain) par Rose Celli, Philippe Jaworski, Francis Ledoux et Théo Varlet. Édition publiée sous la direction de Philippe Jaworski avec la collaboration de Michel Imbert, Dominique Marçais, Mark Niemeyer, Hershel Parker et Joseph Urbas.

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Description

PRÉSENTATION: En 1842, la Dolly fait escale en rade de l’île de Nuku-Hiva, après plusieurs mois de chasse à la baleine. À son bord, Herman Melville, accablé par cette pénible vie, projette de déserter. La baie de Taiohae était alors investie par la flotte de l’amiral Dupetit-Thouars qui annexait par ce coup de force les îles Marquises au territoire français. La nuit venue, Melville accompagné d’un camarade, Toby, rejoint la rive à la nage. Deux tribus vivent sur l’île, l’une douce et pacifique, l’autre cannibale. Le hasard va les conduire chez cette dernière. Taïpi et Omou retracent le récit des pérégrinations d’Herman Melville en Polynésie. C’est à la fois une relation d’aventures et une œuvre d’anthropologue – ouvrages documentaires et surtout véridiques alors particulièrement appréciés du public. Certains passages furent taxés d’invraisemblance (il est vrai que l’auteur prit quelque liberté avec les faits), puis d’indécence, enfin une campagne de presse dénonça l’acerbe critique faite des missions américaines dans le Pacifique. Lassé de ces polémiques et soucieux de mettre à l’épreuve sa capacité d’invention, Melville décide, en cours de rédaction de la suite de son voyage dans le Pacifique, intitulé Mardi, d’échapper au récit autobiographique pour s’aventurer dans le roman, un «dessein hardi» où il puisse laisser libre cours à son imagination, à son goût pour l’allégorie et à la satire. De livre en livre les personnages du futur Moby-Dick prennent forme, les obsessions se précisent, les objets de la quête se matérialisent. L’AUTEUR: Herman Melville (1819-1891) a navigué sur un voilier transatlantique, sur des baleiniers, sur une frégate de la Marine américaine ; il a connu les mers du Sud, vécu dans les Îles, fréquenté les cannibales. Son œuvre pourrait passer pour le récit de ces expériences. En réalité, ses navires sont des mondes où se déroulent les guerres de l’esprit. Il n’a cessé de raconter l’histoire de la ligne qui sépare le bien et le mal, et celle du heurt entre ces deux éléments. « Tous les grands livres du monde ne sont que les ombres mutilées des images invisibles et éternellement inincarnées de l’âme. »
Premier tirage de 1997. ÉTAT DE NEUF. Parfait état, jamais ouvert. Bibliothèque de la Pléiade, n° 433. Achevé d’imprimer le 09 Décembre 1996. ISBN : 2070106810 – GENCOD : 9782070106813
Référence : 1111
48,00 €.

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